04TR EXTENSION MAISON TROYENNE

Cette extension se situe dans un quartier résidentiel constitué à la fin du XIXème siècle. Les maisons et petits immeubles qui le constituent, s’accrochent à la rue, les interstices constituants les jardins. Au fil du temps, de petits volumes sont venus densifier ces petites parcelles, comme autant d’architecture légères et éphémères. Le bâtis de la parcelle se compose de la maison principale en pierre (R+1+C) et d’un garage situé en fond de parcelle.
Le programme initial projetait la démolition du garage, la construction d’un salon, d’un espace bureau et la conservation de la lingerie ainsi qu’un maximum de rangement dans une enveloppe de 50 000 € HT. Au vu du budget et après un diagnostic de la structure du garage, il est décidé de conserver les murs maçonnés et de les surélever avec une ossature légère en bois. La partie s’inscrivant dans la continuité de la maison principale est élevée d’un demi-étage permettant ainsi une articulation entre existant et projet.
Dans cette double hauteur s’installe un meuble mezzanine. Ce volume engendre 4 espaces différents, le rattrapage de niveau entre existant et projet, un bureau sur la partie haute, un espace rangement au dessous et la buanderie.
La partie sur le jardin est plus basse. La toiture est posée sur l’arase des murs maçonnés. L’unique façade du projet s’ouvre en totalité. Les baies en accordéon sont toutes hauteurs et s’ouvrent sur l’intérieur. Une résille bois vient la compléter fonctionnant sur le même principe amenant différentes ambiances (ouvertes, fermées, protégées ...). Une terrasse bois prolonge le salon dans le jardin.
L’interstice créé entre les deux niveaux de toiture est lui aussi complètement vitré et protégé par une résille fixe. Cette ouverture capte le soleil une partie de la journée, offre un éclairage naturel au bureau et se glisse jusqu’à la salle à manger du bâtiment existant. Tout comme la façade jardin, le bois utilisé est du chêne trouvé localement.
Les mitoyens sont habillés de planche en bois de récupération et se fondent avec les cabanes des parcellaires voisins.


